- picoler
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• 1901; de pi(c)colo♦ Fam. Boire du vin, de l'alcool. Papa « s'était mis à picoler. Qu'est-ce qu'il descendait comme litrons » (Queneau).picolerv. intr. Fam. Boire (du vin, de l'alcool). Syn. (Suisse) pintoiller.⇒PICOLER, verbe trans.Pop. Boire. Picoler un coup. Un curé qu'est-ce que ça picole?... De tout je l'espère! (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p.526).— Absol. Boire habituellement et immodérément des boissons alcoolisées. Picoler dur, sec. Écoute, Dominique, t'as eu une mauvaise vie. Tu picolais et t'avais l'vin mauvais (BARBUSSE, Feu, 1916, p.317).Prononc. et Orth.:[
], (il) picole [
]. ROB.: ,,piccoler ou (mieux) picoler``; Lar. Lang. fr.: picoler. Étymol. et Hist. 1901 (BRUANT, s.v. boire). Dér. de pic(c)olo «petit vin aigrelet» et «petite flûte traversière» (cf. flûter «boire»); dés. -er.
DÉR. Picoleur, -euse, subst. Celui, celle qui picole. Synon. buveur, ivrogne. Picoleur? Il l'avait jamais été, et flambeur pas davantage (SIMONIN, Touchez pas au grisbi, 1953, p.177). — [], fém. [-ø:z]. — 1re attest. 1953 id., de picoler, suff. -eur2.
BBG. —CHAUTARD Vie étrange Argot 1931, p.138. —STEINMETZ (H.). Gallorom. Bezeichnungen für betrunken... Bonn, 1978, p.45.picoler [pikɔle] v. intr.❖♦ Fam. Boire (du vin, de l'alcool). ⇒ 1. Boire. — Spécialt. Boire du vin, de l'alcool (avec excès). || Tu picoles trop. || Il est gentil, mais il picole. — Var : piccoler.1 Faut vous dire que maman pouvait pas blairer papa, alors papa, ça l'avait rendu triste et il s'était mis à picoler. Qu'est-ce qu'il descendait comme litrons.R. Queneau, Zazie dans le métro, p. 53.2 Écoute, Dominique, t'as eu une mauvaise vie. Tu picolais et t'avais l'vin mauvais. T'as un sale casier judiciaire.H. Barbusse, le Feu, t. II, II, XXI, p. 47.❖DÉR. Picoleur.
Encyclopédie Universelle. 2012.